Quand on parle de mode, de beauté, de mannequins, on pense généralement aux femmes. Pourtant, ce monde glamour et bling bling n'est pas réservé qu'aux femmes... Bien au contraire ! Si les hommes embrassent davantage ce métier, l’avenir s’annonce sombre pour eux.
Nous n’avons pas de Satya Oblet ou encore de Caco Ricci chez nous. Certes ! Toutefois, le monde du mannequinat masculin, à Maurice, compte de nouveaux visages. Beaux, bien bâtis, une plastique de rêve, ils sont quelques centaines à avoir choisi ce métier. Mais les 'new faces' disparaissent assez vite. Certains mannequins ne connaissent pas de carrière fulgurante, mais parviennent à vivoter parce qu’ils correspondent à une demande constante. Enfin, une poignée de mannequins parvient à s’imposer au fil du temps, en se construisant une notoriété.
À l’instar de Roshan Hassamal, un jeune de 27 ans. Cela fait trois ans depuis qu’il côtoie le monde de la mode. Entre des défilés, des séance photo, des pubs, Roshan Hassamal s’est frayé un chemin dans cet univers doré. « Je n’ai jamais eu peur de la caméra. Une agence m’a contacté pour me demander si je n’étais pas intéressé à faire du mannequinat. Je n’ai pas hésité une seconde. Petit à petit, j’ai me suis fait une image et j’en suis fier » raconte le jeune homme. Présentateur d’une émission télé, il est plutôt satisfait de son parcours.
Om Lombard, mannequin d’origine italienne de renommée internationale, installé à Maurice depuis son enfance, possède plus de 15 ans d’expérience dans le domaine. Il est aussi très plébiscité. Ce qu’il aime dans son métier, c’est d’être sur scène. « J’aime cette montée d’adrénaline quand je suis sur scène », confie-t-il.
Toutefois, même si certains visages se sont démarqués des autres, les mannequins hommes font pâle figure devant leurs homologues féminins. « Il y a plus de travail pour les femmes que pour les hommes dans ce domaine. Il y a plus de magasins vestimentaires destinés aux femmes et les ‘fashion shows’ vont de pair avec », explique Roshan Hassamal.
Pour Om Lombard, les hommes ont également pris du temps avant de lancer. « Les garçons sont plus réservés, et c’est une question de culture. C’est un peu difficile de changer la mentalité des gens. Mais petit à petit, on voit qu’il y a une croissance », explique Om Lombard.
Demande pas rassurante
Augmentation certes, mais la demande n’est pas rassurante. « Le marché est petit. Et avec la crise, mêmes les grosses boîtes ne veulent payer les mannequins comme il se doit. Et à travers Facebook, il est possible de trouver de nouvelles têtes, sans avoir à dépenser gros », confie Om Lombard, qui ajoute qu’en agissant ainsi « c’est la fin du professionnalisme dans ce domaine. »
Pire encore, vivre de ce métier n’est pas envisageable à Maurice. Il est considéré comme un job d’appoint qui permet de toucher du doigt cet univers tant convoité, mais qui assure aussi une certaine indépendance financière vis-à-vis des parents pour les jeunes étudiants ou encore arrondir ses fins de mois pour les autres. Ainsi, il est conseillé d’avoir une activité professionnelle principale et faire du mannequinat à temps partiel ou en freelance. Dans la plupart des cas, toucher Rs 1 500 à Rs 2 500 pour un défilé n’est pas suffisant, surtout que les défilés ne courent pas les rues.
« Nous sommes obligés d’avoir un autre métier, car d’une part la demande est faible et, comme le marché est limité, voir les mêmes visages devient lassant. Ainsi, les contrats se font rares », explique Roshan Hassamal.
Mais est-ce que ce métier à un avenir à Maurice ? Om Lombard est catégorique. Il est grand temps de relever le niveau. « Il est temps pour nous, mannequins ayant une grande expérience, de faire bouger les choses pour redonner à la profession ses lettres de noblesse. Ça commence avec une révision à la hausse des cachets jugés trop faibles et cela en vue de valoriser le métier », précise Om Lombard.
Samuel Sagor – L’étoile montante du moment
C’est l’étoile montante du moment. Samuel Sagor, 25 ans, ne finit pas d’attirer les regards. On le voit sur les billboards, dans les publicités télévisées, sur les podiums. Samuel est partout. Son atout : son attitude.
« Le mannequinat est une question d’attitude avant tout. Il ne suffit pas d’être dans les 12 finalistes de Miss Mauritius pour devenir mannequin. Ce n’est pas du tout cela, il faut savoir être pro » confie Samuel Sagor.
Du haut de ses 1m94, Samuel Sagor, ancien athlète national, a fait son petit bonhomme de chemin et se retrouve parmi les mannequins hommes les plus cotés à Maurice. Sa notoriété, il l'attribue à sa façon d’être.
« Ce n’est pas juste le fait d’être beau, élégant, faire de belles photos, de la gym et d’avoir des pectoraux. Il faut savoir travailler avec les autres, les comprendre. C’est la beauté intérieure qu’il faut savoir démontrer et, du coup, on arrive à faire des choses magnifiques », confie-t-il.
Si son caractère l'a conduit aux sommets, son physique y est aussi pour quelque chose. Métissé, il n’a pas le visage commun et son corps athlétique fait baver ses pairs. Sans oublier que ses 1m94 impressionnent. « Le fait d’avoir été athlète m’aide à entretenir mon corps », dit-il modestement
Aujourd’hui, il est très connu, mais c’est loin d’être le monde bling bling qui l’a poussé à devenir mannequin.
« C’était en 2006. Je travaillais dans un magasin de vêtements griffés et comme on avait organisé un défilé pour lancer la nouvelle collection, ils m’ont demandé de défiler pour eux. J’ai accepté et tout s’est enchaîné quand j’ai rencontré Pitchoune (Koënig) qui m’a beaucoup aidé » se souvient Samuel.
Mais malgré sa notoriété, il est impossible pour Samuel de vivre du mannequinat. Entraîneur personnel de fitness, préparateur de sportifs, il gagne bien sa vie. Le mannequinat, c’est un passe-temps.
« Le mannequinat, je le fais par passion. C’est du fun. Mais ça vous apprend la vie, l’homme, ses qualités et ses défauts. Pour moi, c’est une aventure humaine dans laquelle vous vous jetez en étant mannequin et il faut savoir tenir le coup ».
i would like to participate but i don’t if im fit to it..Please advice me or c me on facebook
Its true for having lived in London for over 6 years and traveled Europe loads of time , male models as well as female models haven’t got a bright future in Mauritius . The Mauritian society thinks that they have become like Europeans by adopting their way of life and thinking but still the way is still very long ahead . Cause i don’t see any married male or female models walking the ramp in Mauritius without their spouse being jealous ,so ,the carrier remains short most of the time . We can’t compare our models carrier to those of Naomie Campbell or Satya Oblet cause they live in countries where the industry is always very promising ,they are known world wide and assessed due to their competence ,but in Mauritius its always being famous due to references . There are some people who do give a chance to youngsters starting their carrier like Om Lombard does it so many times cause i am sure he believes in the management term ” Better investment for the future lies in trust , encouragement and investing into people capacity.